mercredi 18 novembre 2009
UN POEME DE MURIELE, après Hyères
Le beau blues de la Belle Bleue
De territoire en purgatoire,
L’odeur de l’urine aux narines,
L’innommable animal bipède
Que la Non-pensée assassine,
Sous l’emprise de lui-même, décède.
Au front de la Science, marque indélébile,
Mariage rouge quasi menstruel,
Le fol espoir gît qu’elle soit encore fertile,
La Terre, feue la Belle Bleu, sempiternelle ?
J’aime l’Humanité, épiphénomène
Qui sera fauchée avant que ne vienne
Dépérir dans un filet de bave,
La sagesse titubante d’une raison cadavre.
Murièle
De territoire en purgatoire,
L’odeur de l’urine aux narines,
L’innommable animal bipède
Que la Non-pensée assassine,
Sous l’emprise de lui-même, décède.
Au front de la Science, marque indélébile,
Mariage rouge quasi menstruel,
Le fol espoir gît qu’elle soit encore fertile,
La Terre, feue la Belle Bleu, sempiternelle ?
J’aime l’Humanité, épiphénomène
Qui sera fauchée avant que ne vienne
Dépérir dans un filet de bave,
La sagesse titubante d’une raison cadavre.
Murièle
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