mercredi 18 novembre 2009

UN POEME DE MURIELE, après Hyères

Le beau blues de la Belle Bleue

De territoire en purgatoire,
L’odeur de l’urine aux narines,
L’innommable animal bipède
Que la Non-pensée assassine,
Sous l’emprise de lui-même, décède.

Au front de la Science, marque indélébile,
Mariage rouge quasi menstruel,
Le fol espoir gît qu’elle soit encore fertile,
La Terre, feue la Belle Bleu, sempiternelle ?

J’aime l’Humanité, épiphénomène
Qui sera fauchée avant que ne vienne
Dépérir dans un filet de bave,
La sagesse titubante d’une raison cadavre.

Murièle

1 commentaire:

  1. l'humanité ne s'est jamais si bien portée !! jusque à quand en effet? nous sommes passés en à peine 60 ans de 2 milliards à plus de 6 !! nous n'étions que quelques miliers au néolithique. elle a su jusqu'à ce jour s'adapter en permanence comme les virus mutants ; est elle proche de son effondrement?
    aura t il lieu bien avant la fin de notre étoile? ton poème est beau et noir , je suis plus proche des idées de teihlard de Chardin sur le même thème.

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